Selon une étude scientifique récente, une souche de levure génétiquement modifiée réduit la quantité de dioxyde de carbone produite lors de la fabrication de biocarburants à base d’éthanol. Pendant des années, la capacité d’absorber le dioxyde de carbone (CO2) et de le convertir en sucre a été naturellement limitée aux plantes, aux algues et à certaines bactéries. Cependant, des chercheurs ont maintenant incorporé cette fonction dans un type de levure utilisé dans la production d’éthanol afin de réduire les émissions de CO2 de ce processus tout en augmentant la production d’éthanol pour les biocarburants.
Pour résoudre ce problème, l’équipe a intégré par génie génétique une enzyme appelée Rubisco dans la levure S. Cerevisiae. La Rubisco est une enzyme clé qui permet à différentes plantes, à certaines bactéries, à des algues et à des protistes de fixer le CO2, c’est-à-dire de capturer le CO2 atmosphérique et de l’incorporer dans des sucres utilisés comme source d’énergie.