COLLABORATIONS

Cette alliance rassemble les fédérations européennes des industries utilisatrices de mélasse pour produire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.
Pour en savoir plus sur l’alliance « Molasses for food & feed », cliquez-ici 

Elle regroupe COFALEC (Confédération des Producteurs européens de levure), EFG (Le pôle fermentation du CEFIC) et la FEFAC (L’industrie européenne des aliments composés pour animaux) ainsi que des fédérations représentant les principaux utilisateurs finaux de ces produits : Les Brasseurs d’Europe, AIBI (Association Internationale de la Boulangerie Industrielle), EFFPA, CAOBISCO (Les industriels européens du chocolat, des biscuits et de la confiserie), CIUS , CEBP (Confédération européenne des organisations nationales de boulangerie et de la confiserie), EURASYP (Les producteurs européens d’extraits de levures), et FEDIMA (les fabricants européens d’ingrédients de boulangerie, pâtisserie et confiserie).

La Commission européenne révise actuellement l’annexe IX de la directive sur les énergies renouvelables RED II et la Directive RED II. Cette annexe IX liste les résidus et les déchets dont l’utilisation est promue par RED II pour produire des biocarburants avancés et durables. L’Union européenne incite en effet les Etats membres à accorder des incitations fiscales pour permettre la réalisation d’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports, notamment au travers du déploiements des biocarburants avancés.

Or la mélasse est un coproduit très apprécié de l’industrie de transformation du sucre, utilisée dans l’alimentation humaine et animale, contrairement aux matières premières de l’annexe IX. L’industrie estime donc que ce coproduit de l’industrie sucrière ne doit pas et ne peut être ajoutée à l’annexe IX et doit être protégé contre toute sur utilisation pour la production de bioéthanol au même titre que les matières premières pour la production de biocarburant de 1^ère génération, ceux qui font concurrence à l’alimentation humaine et animale. 

Il s’agit en effet d’une matière rare à faible disponibilité dans l’Union européenne. L’UE importe plus de 1,6 million de tonnes de mélasse chaque année, soit près de 30% de ses besoins. Si l’on encourage son utilisation pour la production de biocarburants durables, la quantité de mélasse disponible pour l’alimentation humaine et animale sera moindre, voire nulle.

C’est la raison pour laquelle, les membres de l’alliance « Molasses for food & feed » s’opposent à toute proposition de l’Union européenne qui viserait à favoriser l’utilisation de la mélasse dans les biocarburants au détriment de l’alimentation humaine et animale